Ces micro-organismes :
- sont des bactéries gram-négatives pathogènes, en forme de bâtonnets, d’une taille d’environ 1×2 microns
- sont naturellement présents dans la plupart des eaux (endémiques à la plupart des approvisionnements publics en eau)
- se multiplient facilement dans les zones d’eau stagnante entre 32 et 40°C.
- ne peuvent supporter des températures supérieures à 60°C
- sont des bactéries qui aiment l’oxygène
- peuvent causer une inflammation des poumons par inhalation
- causent le plus souvent des maladies en aspirant de l’air contaminé et des gouttelettes d’eau aérosolisées.
- peuvent causer la légionellose (Legionella pneumophila, souvent appelée maladie du légionnaire) ou la Fièvre de Pontiac non mortelle.
- constituent un problème de santé publique en raison d’éclosions importantes possibles (p. ex. Philadelphie, juillet 1976)
Lieux d’intérêt particulier :
- tours de refroidissement (centrales électriques et grands systèmes de climatisation de bâtiments et de navires)
- les installations de douches publiques (en particulier les anciennes installations et lorsqu’elles ne sont pas utilisées en permanence)
- les hôpitaux (particulièrement vulnérables sont les patients transplantés, les personnes qui ont besoin d’anesthésie et d’intubation)
- les baignoires à remous, saunas et jacuzzis
- des bâtiments spécifiques pour les expositions et les foires commerciales
- le fond des réservoirs et des chauffe-eau (la concentration de calcaire Mg et Ca contribue à leur présence)
Les méthodes habituelles « d’enlèvement » sont :
- (choc) hyperchloration (jusqu’à 50 ppm) et rinçage, ce qui prend du temps et n’est pas écologique.
- chloration continue (3-4ppm), qui supprime seulement L. pneumophila et n’est pas bénéfique pour la santé.
- le traitement thermique (>60°C), qui prend aussi du temps et de l’énergie et qui n’est pas toujours possible ou souhaité.
- en partie avec un traitement à la lumière UV (à 254 nm) qui endommage l’ADN et n’est pas suffisant à lui seul.
« Donc, la PRÉVENTION EST LA CLÉ »
Nous disposons d’études et de références selon lesquelles les ultrasons peuvent réduire la colonisation et donc éliminer ces bactéries pathogènes au fil du temps. Ainsi, l’installation peut rester en service et aucun démontage n’est nécessaire.
Autres études : ncbi-1-Recherche ncbi-2-Recherche
Photo : maladies mortelles et épidémies,
Jon Zonderman & Laurel Shader, M.D
Infobase édition 2006.
Éclosion de légionellose a Québec, 2012
Récemment dans l’actualité :
https://www.legionnairesdiseasenews.com/category/legionnaires-disease/
https://nieuws.vtm.be/buitenland/meer-mensen-besmet-met-veteranenziekte